Selon les partisans de la théorie des anciens astronautes, les premiers hommes se seraient accouplés avec des êtres d’origine extraterrestre. L’ADN humain aurait été analysé sous toutes les coutures et il semble ou tout du moins, selon certains, qu’un changement de 7% aurait été observé. 7% ce n’est pas grand-chose, mais ça peut tout changer et cela prouverait que notre ADN aurait pendant une brève période, changé de façon significative. Voilà comment en venir à la conclusion suivante : nous serions la descendance d’accouplements entre extraterrestres et humains.

Il est vrai que de nombreuses cultures et autres mythologies, des légendes s’approchant de cette théorie y sont inscrites à l’encre rouge. Mais cela est-il vraiment crédible ? Si cela s’avérait exact, quel aurait réellement été le but de ces extraterrestres ? En tant qu’humains, nous sommes relativement insignifiants, du moins à ce qu’il semble. Dans la bible, ce serait des anges déchus qui auraient copulé avec les filles des hommes, de nombreux écrits se rejoignent donc, à ça près.

On peut se demander alors si ces soi-disant extraterrestres (et/ou intraterrestres) n’auraient pas voulu en s’unissant avec les terriens, manipuler leur ADN de façon à ce qu’il contienne un peu du leur. Mais pourquoi auraient-ils fait cela ? Toujours selon la bible, les enfants nés de ces unions auraient porté le doux nom de ‘’Nephilims’’. S’ils ont réellement existé, il est très clair que nous devrions être capables d’en apporter la preuve. Selon certains, des squelettes à la taille hors norme auraient été découverts, mais aujourd’hui, personne ne sait ce qu’ils sont devenus. Il semble d’ailleurs que des squelettes similaires aient été retrouvés partout à travers le monde. Certains vont plus loin en affirmant que les extraterrestres eux-mêmes auraient provoqué le déluge alors qu’ils se seraient aperçus que leur petite expérience prenait un bien mauvais chemin.
EN COMPLÉMENT:
LES NEPHILIMS
« Les Néphilim étaient sur la terre à cette époque et aussi après, quand les fils de Dieu allèrent vers les filles des hommes et eurent des enfants par elles. » – Genèse 6: 4
Qui étaient les « fils de Dieu »? C’étaient des anges et ils se sont alliés à des femelles humaines (« filles d’hommes ») pour créer une race hybride d’anges humains (les Nephilim), dont certains sont réputés être encore en vie de nos jours. A quoi ressemble le sexe avec des anges? On dit qu’une fois ange, on ne retourne jamais à l’homme. Avoir des relations sexuelles avec des anges est-il dangereux? Y a-t-il une vérité derrière la rumeur selon laquelle les anges sont obsédés par les cheveux des femmes, comme l’a suggéré saint Paul? Le sexe avec des anges est-il le sexe le plus pur ou le plus sale?
Aujourd’hui, de nombreux témoins affirment avoir été enlevés par des extraterrestres. Qu’en est-il vraiment ? Quel intérêt auraient-ils à faire cela ? Certains disent également avoir été approchés par des succubes, elles auraient toujours selon eux, eu des rapports sexuels avec eux. Tous les témoignages se regroupent d’une certaine façon puisque tous relatent avoir retrouvé un seul cheveu blonds sur leur drap. L’un d’entre eux aurait d’ailleurs été analysé en laboratoire, il aurait subi une analyse ADN et le résultat aurait été plutôt inhabituel car le cheveu était transparent. L’être dont il dépendait aurait été très clair et aurait sans aucun doute eu les yeux bleus, comme le stipulent tous les témoins. L’ADN en somme n’était absolument pas naturel.

Que croire alors ? Les extraterrestres enlèvent-ils des humains pour accomplir sur eux de mystérieuses expériences ? Est-il vrai qu’ils volent également des fœtus à certaines femmes enceintes ? Que feraient-ils de ces fœtus ? Des expériences sur leur ADN ? Des clonages ? Un homme raconte avoir vu à deux reprises une extraterrestre. La première fois, il aurait couché avec un succube et la deuxième fois, il l’aurait de nouveaux aperçu mais cette fois-ci avec la créature, une enfant. Selon ses dires, il aurait tout de suite compris qu’un lien fort l’unissait à l’enfant et pour cause, puisque elle aurait été la sienne.
La sexualité était au cœur de la vie dans l’ancienne Mésopotamie, une région du Proche-Orient ancien souvent décrite comme le berceau de la civilisation occidentale, correspondant à peu près à l’Irak moderne, au Koweït et à certaines parties de la Syrie, de l’Iran et de la Turquie. Ce n’était pas seulement ainsi pour les humains ordinaires mais pour les rois et même les divinités.
Les divinités mésopotamiennes ont partagé de nombreuses expériences humaines, avec des dieux se mariant, procréant et partageant des tâches domestiques et familiales. Cependant, lorsque l’amour échouait, les conséquences pourraient être terribles au ciel et sur la terre.
Les érudits ont observé les similitudes entre la «machine à mariage» divine trouvée dans les œuvres littéraires anciennes et la parade historique des mortels, bien qu’il soit difficile de les démêler, plus particulièrement dans les soi-disant «mariages sacrés», qui ont vu les rois mésopotamiens épouser des divinités. .
Sexe divin
Les dieux, étant immortels et généralement d’un statut supérieur à l’être humain, n’avaient pas strictement besoin de relations sexuelles pour maintenir leur population, mais les aspects pratiques de la question semblent avoir peu contribué à freiner leur enthousiasme.
Les relations sexuelles entre divinités mésopotamiennes ont inspiré une grande variété de récits. Ceux-ci incluent des mythes sumériens tels qu’Enlil et Ninlil et Enki et Ninhursag , où il a été démontré que les interactions sexuelles compliquées entre divinités impliquaient la duperie, la tromperie et le déguisement.
La déesse Ishtar telle que représentée dans Mythes et légendes de Babylone et d’Assyrie, 1916, de Lewis Spence.
Dans les deux mythes, une divinité masculine adopte un déguisement, puis tente d’obtenir un accès sexuel à la divinité féminine – ou d’éviter la poursuite de son amant. Dans la première, la déesse Ninlil suit son amoureux, Enlil, jusqu’aux Enfers, et cherche des faveurs sexuelles pour obtenir des informations sur l’endroit où se trouve Enlil. La présence d’une fausse identité dans ces mythes est utilisée pour faire le tour des attentes de la société en matière de sexe et de fidélité.
La trahison sexuelle pourrait être condamnée, non seulement pour les amants errants, mais pour l’ ensemble de la société . Lorsque la reine des enfers, Ereshkigal, est abandonnée par son amant, Nergal, elle menace de ressusciter le cadavre s’il ne lui est pas rendu, faisant ainsi allusion à son droit à la satiété sexuelle.
La déesse Ishtar fait la même menace face à un rejet romantique du roi d’Uruk dans l’épopée de Gilgamesh. Il est intéressant de noter qu’Ishtar et Ereshkigal, toutes deux soeurs, utilisent l’une des menaces les plus puissantes à leur disposition pour résoudre les problèmes du cœur.

Les intrigues de ces mythes mettent en évidence le potentiel de tromperie pour créer une aliénation entre les amoureux pendant les parades. Le parcours amoureux de ces mythes et son utilisation complexe de l’imagerie littéraire ont établi des comparaisons savantes avec les travaux de Shakespeare .
Poésie d’amour
Les auteurs anciens de la poésie d’amour sumérienne, décrivant les exploits de couples divins, montrent une richesse de connaissances pratiques sur les étapes de l’excitation sexuelle féminine. Certains chercheurs pensent que cette poésie a toujours eu un but éducatif: enseigner aux jeunes amants inexpérimentés de l’ancienne Mésopotamie les relations sexuelles. Il a également été suggéré que les textes avaient des objectifs religieux, voire une puissance magique .
Plusieurs textes parlent de la cour d’un couple divin, Inanna (l’équivalent sémitique d’Ishtar) et de son amant, la divinité des bergers Dumuzi. La proximité des amants est illustrée par une combinaison sophistiquée de poésie et d’images sensuelles, ce qui constitue peut-être un exemple édifiant pour les nominés de Bad Sex in Fiction de cette année .
*Représentation d’Ishtar retrouvée à Babylone.
Dans l’un des poèmes, des éléments de l’excitation sexuelle de l’amante sont répertoriés, de la lubrification accrue de sa vulve au «tremblement» de son point culminant. Le partenaire masculin est présenté se délectant de la forme physique de son partenaire et lui parlant gentiment. La perspective féminine sur l’amour est soulignée dans les textes à travers la description des fantasmes érotiques de la déesse. Ces fantasmes font partie des préparatifs de la déesse en vue de son union et contribuent peut-être à sa satisfaction sexuelle.
Dans l’un des poèmes, des éléments de l’excitation sexuelle de l’amante sont répertoriés, de la lubrification accrue de sa vulve au «tremblement» de son point culminant. Le partenaire masculin est présenté se délectant de la forme physique de son partenaire et lui parlant gentiment. La perspective féminine sur l’amour est soulignée dans les textes à travers la description des fantasmes érotiques de la déesse. Ces fantasmes font partie des préparatifs de la déesse en vue de son union et contribuent peut-être à sa satisfaction sexuelle.

Bonne déesse, heureux royaume
Le sexe divin n’était pas l’apanage des dieux, mais pouvait aussi impliquer le roi humain. Peu de sujets de Mésopotamie ont autant captivé l’imagination que le concept de mariage sacré. Dans cette tradition, le roi historique mésopotamien serait marié à la déesse de l’amour, Ishtar. Il existe des preuves littéraires de tels mariages remontant à la Mésopotamie très tôt, avant 2300 av. J.-C., et le concept a perduré bien plus tard.
La relation entre les rois historiques et les divinités mésopotamiennes était considérée comme essentielle au maintien de l’ordre terrestre et cosmique. Pour le monarque mésopotamien, la relation sexuelle avec la déesse de l’amour impliquait donc probablement une certaine pression.

Certains érudits ont suggéré que ces mariages impliquaient une expression physique entre le roi et une autre personne (telle qu’une prêtresse) qui incarnait la déesse. L’opinion générale est à présent que s’il s’agissait d’un acte physique relatif à un rituel du mariage sacré, il aurait été conduit de manière symbolique plutôt que charnelle, le roi partageant peut-être son lit avec une statue de la divinité.
L’imagerie agricole était souvent utilisée pour décrire l’union de la déesse et du roi. Le miel, par exemple, est décrit comme doux comme la bouche et la vulve de la déesse.
Une chanson d’amour de la ville d’Ur entre 2100 et 2000 avant JC est dédiée à Shu-Shin, le roi et Ishtar:
«Dans la chambre à coucher dégouttant de miel, laissez-nous profiter encore et encore de votre charme, de la douceur. Lad, laisse-moi te faire les choses les plus douces. Mon précieux chéri, laisse-moi t’apporter du miel. »
Le sexe dans cette poésie d’amour est décrit comme une activité agréable qui renforce les sentiments amoureux d’intimité. Ce sentiment de proximité accrue a été considéré comme apportant de la joie au cœur de la déesse, résultant en une fortune et une abondance pour toute la communauté – illustrant peut-être une première version mésopotamienne de l’adage «épouse heureuse, vie heureuse».
La présentation diversifiée du sexe divin crée en quelque sorte un mystère autour des causes de l’accent culturel mis sur la copulation cosmique. Alors que la présentation du sexe divin et du mariage dans l’ancienne Mésopotamie servait probablement de nombreux objectifs, certains éléments des relations intimes entre dieux témoignent d’un report aux unions mortelles.
Alors que la malhonnêteté entre amants pouvait mener à l’aliénation, les interactions sexuelles positives comportaient de nombreux avantages, notamment une plus grande intimité et un bonheur durable.
Chaînon du règne animal ou créé spontanément, l’homme a dû forcément être édité à plusieurs exemplaires, en plusieurs prototypes fort différents et qui n’évoluèrent pas tous selon les mêmes normes.
De plus, notre globe, au cours de son existence, subit vraisemblablement des
bombardements radioactifs naturels ou provoqués, générateurs de mutations accélérées ( Les nations dites « atomiques », pour se débarrasser de leurs déchets radioactifs,les jettent clandestinement au fond des océans. Il est à peu près inévitable que des monstres naissent dans les zones infestées. La radioactivité terrestre détermine elle aussi des mutations accélérées et les enfants monstrueux naissent en grand nombre, mais bien entendu, le fait est tenu secret.
Des espèces disparurent dans certains points du globe — par exemple le cheval en Amérique – d’autres prirent un caractère anarchique, monstrueux.
Une espèce irradiée put subir un développement soudain et extraordinaire de ses facultés intellectuelles : l’homme serait-il le produit d’une de ces heureuses mutations?
Une raison milite en faveur de cette thèse : la procréation lente, hasardeuse de l’humanité, contrairement à ce qui se passa pour les autres animaux. Or, on sait qu’une des premières conséquences de l’irradiation est précisément de détériorer l’engendrement.
S’il y eut un premier homme — Adam — ou une première femme – Eve – à exemplaire unique et spontané, l’un ou l’autre, pour assurer sa continuité , dut avoir des rapports sexuels, soit avec les animaux dont il était issu, soit avec des animaux d’une espèce différente.
On peut admettre que le premier être humain fut hermaphrodite. Cette thèse est d’ailleurs presque classique.
S’il y eut plusieurs prototypes humains, ce qui est très probable, ils furent tous obligatoirement dissemblables. De toute façon, de l’exemplaire unique ou des différents prototypes découlèrent naturellement des monstres, et il est intéressant d’étudier si, en cette conjecture, ces monstres eurent un rapport direct avec ceux de la mythologie et, par conséquent, avec les héros et demi-dieux qui jouèrent un rôle énigmatique dans la protohistoire de l’humanité.
Pour les biologistes, l’accouplement entre animaux de différentes espèces, s’il est possible en fait, est obligatoirement stérile quant au résultat.
Pourtant, certains mettent en doute cette théorie, d’autant qu’elle ne répond à aucun critère scientifique .
En 1965, le Pr Henry Harris et le Dr J.F. Watkins d’Oxford ont localisée la
fusion des cellules d’hommes et de souris, et obtenu des cellules hybrides.
D’autres mariages ont réussi entre espèces et entre ordres différents. Ainsi, au niveau cellulaire, l’hybridation entre mammifères et poissons, et peut-être entre oiseaux et plantes est possible. Le ménage cellulaire a reçu le nom de « hétérokaryon ».
Il est certain que de nombreuses expériences ont été tentées entre des animaux inférieurs : souris, chats, cobayes, etc., mais jamais, semble-t-il, entre des animaux et des êtres humains.
Il n’est pas du tout exclu qu’une femme puisse avoir des enfants à partir d’un animal mâle, et l’aventure de Thérèse X. à Vichy, semble en fournir la preuve.
La jeune fille (seize ans) vivait avec son père et un petit singe dans une roulotte stationnant sur un terrain vague. Un jour, Thérèse se trouva enceinte, et les gendarmes, soupçonnant peut-être une affaire d’inceste, firent une enquête discrète.
Le père de la jeune fille, homme fort ignorant mais d’esprit très chrétien, fut
rapidement mis hors de cause, d’autant qu’il croyait très sincèrement que par l’opération du Saint-Esprit, exactement comme à Bethléem (et pourquoi pas?), son humble roulotte allait être honorée d’une naissance miraculeuse !
.Enfin, la fille accoucha normalement… mais ce fut un monstre à la fois singe et homme qu’elle mit au monde. L’être était non seulement vivant mais parfaitement viable.
Thérèse avoua alors ses amours coupables avec le singe, si bien que le produit du couple fut supprimé par piqûre quelques jours après sa naissance.
Le Dr T…, de Vichy, fit des études sur le monstre; son rapport scientifique et l’enquête judiciaire sont conservés aux archives de la ville.
Le problème de l’hybridation animale serait donc remis en question; d’autre part, ce qui est vrai pour les animaux en général ne l’est peut-être pas pour l’homme en particulier, celui-ci jouissant, à n’en pas douter, d’un privilège exceptionnel qui s’exprime par son psychisme, son intelligence, et peut-être par ses facultés de reproduction.
On pourrait aussi spéculer sur le fait que les hommes venus d’une autre planète, qui firent des enfants aux Terriennes, n’étaient peut-être pas exactement conditionnés comme nous? Il n’est pas impossible, par surcroît, que leurs connaissances scientifiques leur aient donné le pouvoir d’assurer des procréations entre humains et animaux, par exemple à titre expérimental.
Si nos modernes cosmonautes atterrissent un jour sur une planète où la vie humaine normale est soumise à des obstacles majeurs, il est permis de penser qu’ils essaieront par insémination artificielle de créer sur cette planète une espèce hybride, mi-terrestre, mi-autochtone?
De toute façon, la science du futur vaincra fatalement ce qui est pour le moment une difficulté insurmontable, et le problème des monstres mythologiques eut peut-être une solution favorable en fonction de la science mystérieuse des cosmonautes d’Hyperborée.
Les traditions andines assurent que notre humanité descend d’une cosmonaute vénusienne : Orejona, et d’un père qui était un tapir; le biologiste espagnol Garcia Beltran accueille cette assertion avec un certain préjugé favorable.
La Genèse selon le Livre d’Enoch

L’accouplement entre femmes et bêtes tient une place importante dans les traditions, surtout en Egypte et en Grèce.

La très belle Pasiphaé, en proie à une irrésistible passion érotique, voulut connaître l’amour avec un taureau blanc qui la rendit mère du Minotaure.
Les Propoétides se prostituaient à tout venant et ne craignaient pas de provoquer le rut des animaux, ce qui lut — dit-on aussi — le cas des belles Arméniennes et Lydiennes qui consacraient au culte très impudique de la déesse Anaïtis (l’Anahid des Orientaux).

Anahit, déesse de la fertilité et des naissances, était la fille (ou l’épouse) du grand dieu Aramazd; elle fut identifiée avec Artémis ou Aphrodite.
Tête d’Anahit
Timbre à l’effigie d’Anahit
La « Grande Dame Anahit » était l’une des déesses les plus aimées et honorées du panthéon arménien; elle était souvent représentait avec un enfant dans ses bras, et la tête revêtue de la coiffe particulière aux femmes arméniennes; elle était aussi considérée comme une déesse guerrière et une déesse de l’eau.
Les temples dédiés à Anahit étaient établis à Armavir, Artashat, Ashtishat. Strabon raconte que la prostitution sacrée avait lieu dans ces sanctuaires mais les écrivains chrétiens locaux n’en parlent pas.
D’après Plutarque le temple d’Eriza était le plus riche et le plus réputé d’Arménie avec une magnifique statue en or de la déesse. Cette statue fut mise en pièces par les armées de Marc-Antoine mais elle fut remplacée par une nouvelle statue et vénérée jusqu’à l’investiture de Grégoire l’Illuminateur, le premier catholicos de l’Arménie en 314.
Dans la grotte magdalénienne de Lussac-les-Châteaux (Vienne), furent trouvés des galets à représentation humaine, où l’on voit des hommes dont la tête a un caractère canin nettement accusé.
Sans doute aussi faut-il accorder une particulière attention au chapitre LXXXIV (section 17) du Livre d’Enoch, où l’auteur décrit, d’après une vision, de très ( (ranges scènes de procréation :
2. – Voici un taureau sortant de la terre,
3. – Et ce taureau était blanc.
4. – Ensuite sortit une génisse et avec elle deux jeunes veaux dont l’un était noir et l’autre rouge.
Note : le taureau blanc (couleur de justice) désigne Adam; la génisse est Eve; le veau noir est Caïn; le veau rouge est Abel.
Chapitre LXXXV. – Enoch enregistre la prolifération des taureaux, des génisses et poursuit :
6. – Je regardai et admirai ces choses et voici que les taureaux commencèrent à entrer en feu et à monter sur les génisses; celles-ci ayant conçu mirent au monde des éléphants, des chameaux et des ânes…
Puis, on trouve la narration d’une bataille entre éléphants, taureaux et autres bêtes, puis l’érection de la tour de Babel, suivie d’une grande confusion terrestre avec aboutissement à Noé et au déluge.
Cette genèse, très différente de la genèse biblique, tendrait à faire croire conjointement
avec les mythologies qu’il y eut une mystérieuse interférence entre les taureaux et les
hommes. Quel que soit le sens que l’on donne aux taureaux et aux génisses, (êtres humains ou
animaux véritables), Enoch précise bien que les autres bêtes furent enfantées par eux, qu’ils
eurent pour mère soit une génisse, soit, et c’est beaucoup plus probable : une femme.
Une tradition des tribus indiennes de l’Amérique du Nord, rapportée par le père Charlevoix, prétend que tous les humains ayant été détruits par un grand cataclysme, Dieu, pour repeupler la terre, avait changé les animaux en nommes.
Certes, nous n’accordons pas un grand crédit à ces relations, mais il est curieux de noter que les peuples anciens, à tort ou à raison, ne jugeaient pas impossibles les engendrements entre animaux d’espèces différentes.

Oannès l’initiateur-poisson
On ne sait pas si les Chaldéens étaient de même race que les Hébreux — et c’est peu probable — toujours est-il que leurs traditions porteraient à croire qu’un étrange personnage,
ni homme ni bête, est leur ancêtre supérieur : Oannès, à la fois dieu et civilisateur des peuples de Babylone (1).
(1) Oannès, Oan = Ogen, Okean, Okéanos = Oceanos. C’est le Janus sagace et
initié des Romains, et aussi le Prométhée des Grecs.
On le représente sous la forme d’un monstre moitié homme, moitié poisson — on a dit
aussi moitié grenouille – qui venait de la « mer Érythréenne » (golfe Persique et mer Rouge).
Il avait deux têtes, l’une d’homme, l’autre de poisson, des jambes qui s’adaptaient à sa queue et il était doué de parole.
Chaque matin, il sortait de la mer pour venir parmi les humains enseigner les sciences,
les arts, les lettres et l’agriculture.
En syriaque, Oannès signifie étranger, ce qui renseigne bien imparfaitement sur
l’origine de ce dieu grand initié.
Était-ce les vêtements d’Oannès qui lui donnaient une ressemblance avec les poissons,
ou bien était-il, par quelque miracle incroyable, le résultat d’un croisement monstrueux (1)?
(1) Le 1er novembre 1964, une chienne de Courthezon (Vaucluse) a mis bas sept
chiots, dont six ressemblent étrangement à des poissons : museau allongé, pas d’oreilles,
pattes palmées, corps aminci en fuseau et se terminant en « queue de poisson ». La peau
elle-même a l’apparence luisante des écailles. Serait-ce là une preuve de croisement
monstrueux ou de mutation fantastique? De toute façon le fait existe, même s’il est
inexplicable.
Notre logique nous inclinerait plutôt à voir en cet être extraordinaire, s’il a existé, le
représentant d’une race extraterrestre venu sur Terre dans un engin spatial, analogue à un
sous-marin, ou pouvant se comporter après atterrissage comme une sorte d’habitation sousmarine.
En tout cas, il reste que les hommes à constitution physique anormale n’étaient pas
faits pour effrayer les peuples anciens, comme si la monstruosité avait été non pas l’exception,
mais un phénomène assez commun.
De si loin qu’elles surgissent, ces traditions, ces légendes, souvent, forment la
substance essentielle à la compréhension de l’histoire inconnue des hommes, même si elles
paraissent s’opposer aux lois scientifiques d’une évolution universelle beaucoup plus
aventureuse qu’on le croit !
Car enfin, si le monde a été détruit plusieurs fois, si des déluges ont noyé l’humanité,
comment l’évolution aurait-elle pu se poursuivre sans altérations profondes?
Altérations que d’ailleurs on trouve à profusion dans tous les règnes !
Les monstres, les bêtes fantastiques, les hommes physiquement extraordinaires ne
pourraient-ils trouver une place logique, rationnelle dans l’acheminement de la matière, de
l’intellect et du psychisme vers le dernier maillon actuel de la chaîne : l’homme !
Est-il insensé de croire que lors de la création des premiers hommes, certains mutants
doués d’intelligence et peut-être de perversion engagèrent avec l’homo sapiens une lutte
implacable dont l’enjeu était la suprématie terrestre?
La Bête Fantastique
Les traditions de tous les pays rapportent que des géants ou que des bêtes
monstrueuses, parfois semi-humaines, parfois entièrement animales, exigeaient des rançons
de jeunes garçons ou de jeunes vierges, ou décimaient les populations.
On peut se demander jusqu’à quel point ces monstres : Minotaure, Sphinx, Volta,
géants, dragons ou créatures sataniques, pouvaient perpétuer le souvenir d’un très antique
fléau.
Dans le labyrinthe de la mort, les hommes normaux finirent par l’emporter sur la Bête
Fantastique, l’évolution humaine put s’opérer librement et le peuplement du globe acquérir un
rythme naturel.
La Bête Fantastique des Anciens était-elle un symbole, un mutant redoutable, une véritable bête ou un pollen de mort?
Sous le voile de la fable et de la légende, se cache une vérité que nous craignons
d’identifier.
La mémoire des hommes n’a le pouvoir de conserver exact un souvenir que durant une
quarantaine d’années; plus loin dans le temps, les faits commencent à se déformer et entrent
peu à peu dans la légende.
Les guerres napoléoniennes seraient depuis longtemps devenues des chansons de
geste, si les chroniqueurs ne les avaient consignées par écrit.
Le souvenir des monstres semi-humains est donc entré dans un merveilleux où il sied
de discerner la parcelle de vérité initiale.
La formidable Bête de Gévaudan n’était même pas un loup ordinaire, mais un gros
chat ou loup-cervier !
La bataille titanesque qui opposa Roland aux Sarrasins dans le défilé de Roncevaux fut
tout au plus une escarmouche !
En général, les petits faits anciens sont démesurément grossis, mais s’ils ont été
démesurément importants, il arrive, au contraire, qu’ils soient relativement minimisés.
Par exemple, la guerre des Titans contre Zeus, qui ébranla l’Olympe et fit trembler les
dieux, fut vraisemblablement un cataclysme universel où sombra une grande partie de
l’humanité !
Entre ces extrêmes, quelle valeur doit-on donner aux monstres antiques? Et
notamment aux Cyclopes, Minotaures, Titans, Gorgones, Faunes, Anges, Ogres, Hydres, au
Léviathan et au Béhémoth des mythologies et des traditions?
Le docteur américain I. Velikovsky a prouvé – et personne ne songerait à le contredire
– que le déluge date approximativement de l’an 1500 av. J.-C. et qu’un cataclysme universel,
un passage de comète pense-t-il, troubla profondément la Terre 1 500 ans avant notre ère.
Dans la pensée d’Aristote, notre système solaire était régulièrement perturbé et remis
en place au cours de « l’Année suprême », laquelle comportait un grand hiver dit Kataklusmos
(déluge, catastrophe) et un grand été appelé ekpyrosis (incendie), ce qui rejoint l’explication
de I. Velikovsky = déluge universel et incendie du monde.
Les monstres mythologiques datant du dernier déluge auraient-ils été engendrés à la
suite des irradiations produites par le passage d’une comète?
La Bible ne faisant pas état de cette prolifération de bêtes extraordinaires, nous
pensons devoir reporter leur apparition avant le déluge, c’est-à-dire à l’époque indéterminée
(on a avancé le chiffre de 9 000 années) où, selon nos hypothèses, le globe aurait été atomisé
en Amérique et dans le désert de Gobi.
Ensuite, les quelques rescapés de la catastrophe, irradiés, auraient pu engendrer des
monstres et leur disputer le droit de survivre. Peut-être même, s’ils furent très peu nombreux,
durent-ils, pour perpétuer leur race, avoir des relations sexuelles avec des animaux?
Les monstres sont-ils plus anciens encore? Datent-ils des temps primhistoriques où
l’homme fut créé par mutations exceptionnelles? Il est difficile de le croire, car le souvenir en
serait tellement lointain que la mémoire n’eût pu en garder la moindre trace.
Si nous ne sombrons pas à la façon des exégètes classiques qui font de la Terre le
centre du monde, nous pouvons essayer une meilleure explication !
Les géants
Pourquoi ne pas continuer à envisager que la Terre a été une sorte de parc zoologique
et de jardin des plantes d’une humanité extraplanétaire?
Comme tout alors s’enchaîne, s’éclaire et devient logique : des commandos d’hommes
venus d’une autre planète atterrissent sur notre globe, apportent une civilisation, des semences
de plantes inconnues, des spécimens d’animaux qu’ils espèrent acclimater.
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Certes, ils trouvent des Terriens et essaient, soit de les coloniser, soit de s’intégrer à
eux, mais non sans risques, sans payer la dîme du sang, car ces cosmonautes ne sont pas
biologiquement identiques à nous.
Leur union avec les femmes des hommes produira donc des enfants plus grands que la
normale terrestre, soit, avec le grossissement du temps : des géants.
L’existence de ces géants avant le déluge dit universel est attestée par tous les peuples
anciens (1).
(1) On a trouvé dans une grotte d’Alguetca, près de Mangliss (II.R.S.S.) des
squelettes d’hommes mesurant 2,80 m à 3 mètres (l’ouilles du Caucase – 1964).
D’après une tradition des Indiens Cholula, consignée dans un manuscrit du Vatican, «
avant la grande inondation qui eut lieu 4 008 ans après la création du monde, le pays
d’Anahuac était habité par des géants; tous ceux qui ne périrent pas furent transformés en
poissons… ».
En Egypte, « les géants étaient en guerre contre les hommes et émigrèrent en revêtant
des formes d’animaux ».
Les rabbins juifs ont essayé d’établir, d’après des souvenirs trop lointains pour être
précis, que la taille du premier homme atteignait plusieurs centaines de pieds. La Bible parle
longuement des géants et notamment du dernier d’entre eux, le roi de Basan, Og, qui périt
dans sa lutte contre Moïse. Cet Og, semi-légendaire, dut avoir des descendants puisque les
Hébreux eurent encore de longues guerres à soutenir contre eux.
Les Thaïlandais anciens prétendaient que les hommes des premiers temps étaient d’une
taille colossale, et les Nordiques, se référant à des traditions hyperboréennes, disent que les
premiers êtres de la création étaient grands comme des montagnes.
Toutefois, compte tenu de « l’agrandissement » qui est un fait habituel à la légende, à
l’imagination et au temps, on doit penser que ces géants antiques ne mesuraient guère plus de
deux mètres.
Les fantastiques géants de Nicolas Henrion !
Un numismate et historien du XVIIe siècle, Nicolas Henrion, fit à ce sujet une étude
curieuse mais dénuée de fondements sérieux, que nous rapportons pour son pittoresque.
D’après une certaine loi de décroissance, Henrion déterminait, disait-il, avec une
exactitude rigoureuse, les variations de la taille des hommes depuis leur création originelle.
Il en résulterait qu’Adam « avait dû avoir » 123 pieds 9 pouces (soit environ 49
mètres!), Noé 103 pieds, Abraham 27, Moïse 13, Hercule 10, Alexandre 6, César 5, etc.
Les géants d’Hyperborée
La mythologie grecque donne une indication, qui tendrait à accréditer la thèse
d’hommes extraplanétaires plus grands et plus intelligents que les hommes de la Terre. En
effet, les géants étaient invincibles et les dieux mêmes ne pouvaient les vaincre qu’avec le
secours des mortels, ce qui, en tenant compte de l’exagération, pourrait fort bien se rapporter à
des êtres beaucoup plus civilisés que les Terriens et paraissant de ce fait invulnérables.
A l’appui de cette thèse, nous rappelons que les Nordiques situent la patrie des géants
vers cette Thulé où, pense-t-on, durent atterrir les premiers êtres venus d’une planète, car les
Hyperboréens selon les traditions celtiques et Scandinaves fournirent la race des hommes
supérieurs qui sombra avec leur continent, quand se produisit le cataclysme atomique
américain et asiatique.
Les géants hyperboréens auraient actuellement une descendance avec les « sumotori »
(lutteurs de sumo) qui, au Japon, sont des personnages de haute popularité se situant, dans la
hiérarchie, immédiatement après les dieux et l’empereur.
Leur force est prodigieux, leur poids peut atteindre 200 kg et leur taille 2,40 m.
Au début, écrit l’historien Pierre Darcourt, les sumotori se recrutaient chez les géants
Aïnous à la peau claire (1).
(1) Le Monde et la Vie, N° 141, février 1965.
Les Aïnous sont des Blancs, des proto-Caucasiens, qui auraient émigré à travers la
Sibérie. Leur dieu « Kamu » englobait le soleil, le vent, l’océan et l’ours.
Ces montagnards de l’Hokkaïdo, velus, lourds et puissants, buveurs d’alcool chaud,
étaient de formidables lutteurs…
Les autres Japonais, de teinte cuivrée, seraient originaires des îles polynésiennes, de la
Malaisie et de la Chine. Ils avaient, grâce à leur science et à leurs armes perfectionnées,
vaincu les géants.
Les vainqueurs, poursuit Pierre Darcourt, avaient emporté en croupe, vers le sud, les
belles femmes blanches (de leurs adversaires) et de leurs accouplements étaient nés des
géants asiates qui devinrent les premiers gardes du corps de l’empereur.
Selon cette thèse, le Japon du Nord pourrait donc être considéré comme étant
l’Extrême-Occident du globe avec ses autochtones hyperboréens, ou peut-être encore comme
un îlot préservé de l’antique terre de Mû dont les habitants étaient de même race extraterrestre
que ceux d’Hyperborée.
Il ne s’agit là que d’un indice, mais qui s’ajoute à une foule d’autres et milite dans le
sens de notre hypothèse d’ancêtres supérieurs venus de Vénus ou d’une étoile.
De ces Hyperboréens extraplanétaires, auraient découlé en premier lieu les « hommes
géants et fameux » cités par la Bible et enfin, par altération, accouplements monstrueux (les
fils du Ciel dévoyés de la Genèse) ou irradiation, les monstres semi-humains de la légende et
les géants à forme animale qui « émigrèrent en Egypte ».
A moins de nier purement et simplement l’existence des géants et des monstres
antiques, et alors il faut réfuter la Bible, les Apocryphes et toutes les traditions, nous ne
concevons aucune autre explication rationnelle à opposer à cette interprétation.
mes-taureaux (le Minotaure), ces faunes à jambes de bouc, ces sphinx à tête de femme,
ces gorgones, ces sirènes, etc.
Les géants de la Bible
Les géants, d’après la Bible, étaient bien des êtres supérieurs puisqu’ils engendrèrent
l’élite des peuples : rois, héros, initiés.
C’est ce que relate la Genèse, chapitre VI, verset 4 :
Or, il y avait des géants sur la terre en ce temps-là. Car depuis que les enfants de
Dieu eurent épousé les filles des hommes, il en sortit des enfants qui furent des hommes
puissants et fameux dans le siècle.
Nous voilà donc avec une explication sur les géants qu’il suffit d’appliquer au règne
animal pour avoir la clef de l’énigme.
En premier lieu, ces « enfants de Dieu » venus sur Terre pour voler les filles des
hommes ou violer leurs épouses ne forniquèrent-ils pas avec certaines bêtes?
De nos jours encore, ces pratiques anormales sont courantes chez les obsédés sexuels
et à plus forte raison le furent-elles chez des êtres sans doute sevrés d’amour depuis fort
longtemps !
Les cosmonautes purent fort bien engendrer des enfants monstrueux, mi-hommes mi-chevaux
ou mi-hommes mi-vaches…
Par ailleurs, le cheptel animal qu’ils lâchèrent dans la nature terrestre dut avant de
disparaître ou de s’acclimater, et à la suite de croisements naturels perturbés ou
d’accouplements extraordinaires, passer par des stades d’où la monstruosité physique découlait
obligatoirement.
Et voilà peut-être expliqué à la fois ces humains géants, ces hommes-chevaux (les
centaures), ces hommes-taureaux (le minotaure), ces faunes à jambes de bouc, ces sphinx à
tête de femme, ces gorgones, ces sirènes, etc…
Les monstres contre les hommes
A corps monstrueux, esprit tortueux, dit la sagesse populaire !
Ces êtres déformés par la légende, car le Minotaure, par exemple, n’était sans doute
qu’un géant à mufle de taureau, ou bien ces mutants, pour reprendre aussi la thèse de
l’irradiation, voulurent-ils jouer un rôle dans la société?
C’est probable, et ils trouvèrent alors, dans les êtres normaux,- des adversaires décidés
à préserver leurs prérogatives et leur race.
D’où une guerre quasi fratricide qui, durant de longues années, endeuilla l’humanité.
Les monstres avaient pour eux la force, la brutalité, au service d’une intelligence
bornée…
Les hommes avaient moins de force physique, mais une intelligence plus subtile, et ils
étaient le nombre.
Les « Bêtes mythologiques » firent de la jeunesse humaine un carnage rappelé par les
sacrifices, les tributs de sang frais, mais finalement, les héros, entendez par là les « Géants »,
fils des extraplanétaires et des filles des hommes, eurent raison de la tyrannie des êtres
anormaux.
Peut-être aussi pouvons-nous penser qu’en souvenir impérissable de la grande bataille
des temps antiques, les hommes vainqueurs érigèrent les seize cents monstres énigmatiques
du Temple de Karnak, et à l’ouest des Pyramides de leurs connaissances, la statue colossale de
l’ennemi héréditaire vaincu : le Sphinx .
Quelle magnifique épopée pour les bardes antiques et comme on comprend
l’enthousiaste métamorphose qu’ils firent des événements !
Les héros victorieux furent certainement promus demi-dieux, mais la vérité nichait au
fond de l’affabulation !
Exhortation du Dieu jaloux
La Bible nous apporte à ce sujet des précisions du plus haut intérêt.
Dans Exode (chap. XXXIV) le Seigneur, qui se nomme lui-même le Dieu jaloux, fait
ses recommandations aux Hébreux.
15. — Ne faites point alliance avec les habitants de ce pays-là…
16. – Vous ne ferez point épouser leurs filles à vos fils…
24. – Car lorsque j’aurai chassé les nations de devant votre face, et que j’aurai étendu
les limites de votre pays…
Il s’agit, bien entendu, de montrer l’alliance du Seigneur avec les tribus d’Israël, mais
un peu plus loin, dans Lévitique (chap. XVIII) Dieu donne une étrange raison qui fait des
Hébreux le « Peuple élu » :
22. – Vous ne commettrez point cette abomination où l’on se sert d’un homme comme si c’était une femme.
23. – Vous ne vous approcherez d’aucune bête, et vous ne vous souillerez point avec elle. La femme ne se prostituera point aussi en cette manière à une bête, parce que c’est un crime abominable.
24. – Vous ne vous souillerez point par toutes ces infamies dont se sont souillés tous les peuples que je chasserai devant vous.
Voilà qui est nettement formulé et d’une importance primordiale pour l’évolution humaine : il fut un temps, après le déluge, où il était de pratique générale, pour les hommes et pour les femmes, de se prostituer avec des animaux.
En résulta-t-il quelque engendrement monstrueux? La Bible semble muette à ce sujet, mais la mythologie grecque accréditerait le fait.
EN CONCLUSION
LAISSONS PARLER ZECHARIA SITCHIN
Un des récits les plus énigmatiques (et théologiquement difficiles) de la Bible est raconté dans les premiers versets du chapitre 6 de la Genèse – le récit des Néfilim, fils des dieux qui (dans les jours précédant le Déluge «et par la suite aussi») ont pris «des filles de l’homme» comme épouses et ont eu des enfants héroïques par elles.
Il y a quelque quatre-vingts ans, un écolier, heureux d’étudier la Bible dans son hébreu original, a été réprimandé pour avoir demandé pourquoi, alors que Néfilim voulait dire «Ceux qui étaient descendus» (du ciel à la terre), les traducteurs traduisaient le mot en «géants». L’écolier, c’était moi et la réprimande injuste m’a amené à étudier les mythes anciens, à remonter à la première civilisation connue de l’homme à Sumer et à écrire The 12th Planet.et des livres ultérieurs comprenant le scénario «Anciens astronautes»: Les Néfilim, également appelés Anakim dans la Bible, étaient les Anunnaki sumériens – «Ceux qui sont venus sur Terre sont venus du ciel» – et plus précisément de Nibiru, une planète lointaine dans notre propre système solaire.
C’étaient les anciens dieux dont les exploits, détaillés dans des textes sumériens inscrits sur des tablettes d’argile, étaient rappelés dans les récits de la Genèse d’Adam et Eve, du Jardin d’Éden et des mariages ultérieurs. Cela avait du sens (du moins pour moi); il expliquait des énigmes allant de la biologie à l’astronomie; elle était appuyée par d’innombrables représentations picturales sur des objets appelés sceaux de cylindre. Mais pourrait-on le prouver?
À la même époque, il y a quelque quatre-vingts ans, le célèbre archéologue britannique Leonard Woolley, lors d’une fouille en Irak dans l’enceinte sacrée d’Ur – la ville sumérienne où le voyage d’Abraham à Canaan et le monothéisme – découvrit un groupe de tombes inhabituelles. Ils étaient et restent extraordinaires par leur construction et leur tracé, étonnant par la richesse incroyable et la fabrication artisanale des artefacts trouvés dans cet endroit (même les ustensiles les plus courants étaient en or) et surtout par l’inhumation de nombreux assistants ( soixante-treize dans une seule tombe!) qui ont été enterrés vivants aux côtés des personnalités décédées – une pratique inconnue à tout moment, avant ou après.
Qui étaient les personnalités si enterrées – au troisième millénaire avant notre ère – dans ce qui a été connu depuis comme les tombes royales d’Ur? Diverses inscriptions les reliaient à la première dynastie d’Ur. Deux des personnalités ont été identifiées par leurs scellés cylindriques comme étant une femelle appelée Nin.Puabi et un mâle Mes.kalam.dug. Leurs restes squelettiques ont été emportés à Londres, passés aux rayons X et examinés pour leurs particularités anthropologiques. Ils ont été répertoriés comme étant les restes d’une « reine » et d’un « prince » de Su-mer – et oubliés.
Mais maintenant, quatre-vingts ans plus tard, les deux événements ont bouclé la boucle et, combinés, constituent la preuve insaisissable d’une présence extraterrestre sur Terre dans le passé antique.
Qu’après trente-cinq ans écoulés depuis La 12ème planètele cycle des données bibliques et le cycle de la découverte scientifique, comme deux roues combinées dans un coffre-fort, entrent en jeu dans l’ouverture du chapitre 6 de Genesis, ce qui n’était ni prévu ni prémédité par moi; mais c’était peut-être prédéterminé et inévitable par la nature même du sujet: les origines humaines.
En regardant en arrière, on s’aperçoit maintenant que les récits de notre création (brève dans la Bible, assez détaillée dans les textes sumériens) sont des récits d’ADN, de génomique et de génie génétique: la «graine de vie» (ADN) est transmise de Nibiru à la Terre lors d’une collision céleste; L’homme est façonné par les Elohim / Anunnaki en ajoutant certains de leurs gènes à ceux d’un hominidé primitif pour atteindre un Homo sapiens; l’hybride stérile a la capacité de procréer par une autre manipulation génétique (l’épisode du «jardin d’Éden»); et puis le cycle est complété par l’accouplement des dieux et des terriens, amenant la réalisation précieuse, les demi-dieux.
C’est avec les demi-dieux que cette chaîne de mélange génétique revêt un intérêt personnel pour nous tous. Les indices sont mis en lumière dans le récit épique de Gilgamesh, le plus célèbre de tous les demi-dieux connus, qui fut roi dans la ville d’Uruk vers 2650 av. J.-C. Son père était le demi-dieu Lugalbanda; mais parce que sa mère était la déesse Ninsun, il était plus qu’un demi-dieu – il était «les deux tiers de lui divin». Cela, croyait-il, lui donnait droit à la longévité (alias «immortalité») des dieux. Mais sa recherche, lui avait-il été prévenu, serait vaine parce que, comme le dit l’épopée de Gilgamesh:
« Quand les dieux ont créé la compréhension de l’homme, ils se sont perfectionnés pour lui;La sagesse qu’ils lui avaient donnée; À lui ils avaient donné la connaissance – la vie éternelle qu’ils ne lui avaient pas donnée. »
À bien y penser, c’est exactement la leçon du conte biblique du jardin d’Éden: après avoir pris part à l’arbre de la connaissance, les terriens sont expulsés et n’ont pas accès à l’arbre de vie.
Qu’est-ce que c’est génétiquement que les dieux nous ont délibérément retenu? Quels gènes qui garantissent la longévité, repoussent le cancer?
Avec les avancées scientifiques révolutionnaires de la génomique, de telles différences génétiques pourraient être vérifiées si nous pouvions mettre la main sur un dieu Anunnaki, ou un demi-dieu, pour effectuer le séquençage du génome de comparaison.
Et cela, je le révèle dans mon dernier livre Il y avait des géants sur la Terre, pourrait maintenant être possible – parce que Mes.kalem.dug était un demi-dieu et que Nin.Puabi n’était pas une « reine » – elle était une NIN, une déesse. Étant une femme, son ADN mitochondrial qui traverse la lignée féminine était 100% nibourien.
Une fois sa lignée établie, j’ai approché le Natural History Museum de Londres. Ils ont confirmé l’existence des restes squelettiques, mais ont rejeté ma suggestion de procéder au séquençage du génome de comparaison. Après deux ans d’incitation, la publication deThere Were Giants a conduit le Musée à atténuer son «non» absolu à «nous pourrions le considérer» si un institut de génomique qualifié entreprend le projet.
J’ai approché certains des scientifiques les plus en vue dans ce domaine, en leur proposant de financer un «projet Goddess of Ur Genome». Il reste donc à voir si la science pourra relever le défi qui consiste à prouver que Il y avait des extraterrestres sur la Terre .
Z. Sitchin, juin 2010

