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Reprise d’une expérience allemande:des branchies en 3D pour permettre à l’homme de respirer en continu sous l’eau

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Au beau milieu de la Seconde Guerre Mondiale,de grands scientifiques allemands  avaient rêvé de fabriquer une armée de soldats capable de  franchir des mers,voire des océans  par leurs propres moyens,sans  scaphandres autonomes!Ils pensaient à développer  une nouvelle race d’humains  hybrides:moitié homme,moitié poisson!

Regardez maintenant ou l’on est rendu en 2019:

 

Grâce au designer et chercheur en biomimétisme japonais Jun Kamei on entre dans une ère sous marine nouvelle. Ce dernier a en effet créé un équipement bien utile aux amateurs de plongée. Plus précisément, il s’agit des branchies artificielles en 3D qui devraient nous aider à continuer de respirer sous l’eau.

Comme le rythme de vie terrestre peut être assez lassant à la longue, on a tous rêvé a un moment ou à un autre de vivre sous l’eau comme les poissons; dans une « dimension » sans bruits et sans stress.

On pense d’ailleurs que Jun Kamei, qui travaille actuellement à l’université de Tokyo s’est inspiré de cette idée pour faire aboutir sa création. Le mois dernier, le chercheur a dévoilé son invention à l’Imperial College de Londres.

 

Jun Kamei a nommé son invention Amphibio. Selon le créateur, il s’agit d’un couplage entre un concept et un prototype de travail. L’équipement a été obtenu par impression 3D et est destiné à fonctionner de la même manière que la branchie des poissons. En d’autres termes, c’est un équipement qui va emprisonner l’oxygène et qui permettra à son utilisateur de respirer sous l’eau. Selon Jun Kamei, ce dispositif sera très utile lorsque la température mondiale atteindra un niveau invivable et que le niveau de la mer aura considérablement augmenté.

 

Selon les tests, le dispositif permettrait effectivement d’avoir un niveau d’oxygène plus important  que celui prodigué par le tuba ou la bonbonne d’oxygène. Il est donc plus pratique pour la plongée. Cette invention s’appuie totalement sur le mécanisme des branchies des poissons. En d’autres termes, amphibio va extraire de l’oxygène dans l’eau. La bonne nouvelle est que, ces branchies artificielles sont produites par impression 3D. Au niveau du design, elles sont proposées sous forme de combinaisons.

 

 

Alors, Amphibio est proposé en trois modules à enfiler qui vont être connectés à un masque en forme de coquille. Le combinaison va aspirer l’eau et retiendra ensuite l’oxygène pour l’acheminer vers le masque. Ensuite, le même masque va rejeter le CO2.

Outre, grâce à son système de surveillance de niveau d’oxygène, le combinaison n’expose en aucun cas son porteur aux risques de noyade. Aussi, le renouvellement de l’oxygène se fait  travers de la membrane des branchies qui va permettre l’infiltration de l’eau environnante.

 

 

Actuellement, cet équipement subit encore quelques modifications comme il présente certains limites. Jun Kamei estime que ces soucis pourront être corrigés très prochainement. D’ailleurs, jusqu’à l’aboutissement total du projet, l’inventeur compte le tester en aquarium avec des cobayes humains. Le but de Jun Kamei est notamment d’évaluer les points qu’il faut encore améliorer sur l’équipement.


EN COMPLÉMENT

L’origine de ce vieux rêve :Les Chevaliers de Poséïdon  et le projet Homo Aquaticus

LES CHEVALIERS DE POSEIDON .
En 1950, du moins en France, les hitlériens, dispersés, tenus à l’écart des fonctions publiques, paraissaient avoir usé leurs forces vives. Soudain, dans le monde entier, la 3e Force Noire resurgissait, et son noyau le plus virulent se constituait en société secrète, Les Chevaliers de Poséidon, cachant ses

desseins occultes sous une activité sportive, celle des plongeurs sous-marins
L’existence des maquis communistes du Sud-Ouest et de la 3e Force Noire ne trouve pas grand crédit auprès des milieux gouvernementaux. Il ne nous appartient pas de forcer les réserves, mais nous signalons toutefois qu’en 1948 l’hebdomadaire France-Hebdo. En marge des clubs, s’entraînant de façon intensive sur les côtes américaines, espagnoles et africaines, la 3e Force Noire regroupait ses éléments sur le principe des maquis communistes clandestins du capitaine El Sol qui, de nos jours, tiennent solidement position dans le Midi et le Sud-Ouest, notamment le long de la frontière espagnole. Les effectifs des deux groupements politiques, fondamentalement opposés, sont à peu près les mêmes : 15 000 hommes dans les rangs des Chevaliers de Poséidon, autant pour les communistes : bûcherons, ouvriers agricoles et maçons qui contrôlent les passages pyrénéens.

Quant à la 3e Force Noire, France-Dimanche, malgré des réticences avouées, dut convenir de l’authenticité du groupement devant le témoignage que vint apporter à Guy Goujon, rédacteur en chef, et au secrétaire de rédaction, un collaborateur condamné à mort, publiant une relation détaillée sur les effectifs, l’armement et les positions clefs tenues par les trois maquis communistes dans les Landes, dans les Pyrénées et dans la région de Montpellier, reçut la visite du capitaine El Sol (Coustellier), bien connu des maquis F.T.P. de 1944, qui reconnut volontiers le bien-fondé de cette information.

Une aventure attire vers les fonds marins des personnages mystérieux. En Europe, un grand nombre de plongeurs célèbres étaient, en 1940, des partisans politiques des régimes totalitaires.

Une enquête sur le trésor – contesté ― de Rommel .

 La société secrète – non déclarée évidemment – des Chevaliers de Poséidon n’a rien de commun ni aucune relation avec les Clubs et sociétés de pêche et de chasse sous-marines légalement constitués, tant en France qu’à l’étranger. Nous espérons qu’aucune association connue n’existe sous ce nom. 224 France-Hebdo, avril 1949, n° 264-265-266. 225 Voir France-Dimanche, n° 149, 10 juillet 1949.

 

C’est dans les eaux côtières de la Corse que l’on nous a confirmé l’existence d’un véritable Ordre Teutonique sous-marin. L’ex-condamné à mort, qui avait rencontré le rédacteur en chef de France-Dimanche, nous a fait à ce sujet de surprenantes confidences : Si le trésor existait, il y a belle lurette que nous l’aurions récupéré. Mais peut-être avons-nous la garde d’autres trésors, authentiques ceux-là, vous pouvez me croire… L’Ere du Verseau est arrivée, c’est-à-dire l’ère du Trident, de Poséidon, du Cheval Marin et du Cheval du Chevalier…

Sans doute le savez-vous : à l’extrême pointe occidentale des Açores, il existait encore, au XVIe siècle, une statue équestre, celle du Chevalier Noir.
Presque inconsciemment, les rescapés de la dernière guerre se sont rassemblés pour une nouvelle aventure. Vous avez dû le remarquer, la conquête du fond des mers est, en certains cas, le fait d’hommes très particuliers, qui ont été . Elle regardait l’océan Atlantique, le Nouveau Monde qui était ancien et Atlantis immergée et émergée. En 1949, vous avez, avec notre autorisation, publié un reportage sur cette jeunesse d’après la défaite, qui jouait aux SS à Ozoir-la-Ferrière. Je puis donc vous faire encore certaines confidences. Nous faisions alors un baroud d’honneur, histoire de ne pas perdre la face et de nous persuader de quelque confuse certitude. Bref, tout cela s’est dilué dans des magmas d’indifférence et de veulerie et seuls ont subsisté les plus tenaces, la meilleure trempe : les fils et les filles des Hyperboréens. Ceux-là ont réfléchi, refait les calculs et réalisé en partie le grotesque et le primaire de certaines conceptions hitlériennes (sic). Oui, avec son sens du grand-guiqnolesque et avec sa folie, Hitler a mené les Hyperboréens à la mort. Sans doute même est-il le plus grand criminel du siècle, car il a fait massacrer la véritable élite, celle qui aurait mérité de survivre et de repeupler le troisième millénaire.

Presque inconsciemment, les rescapés de la dernière guerre se sont rassemblés pour une nouvelle aventure. Vous avez dû le remarquer, la conquête du fond des mers est, en certains cas, le fait d’hommes très particuliers, qui ont été amenés là par leur dynamisme et la nécessité de cacher une activité répréhensible. Seule l’élite est agréée dans notre section, laquelle est très exactement un Ordre de Chevalerie – adapté aux temps nouveaux – avec des rites d’initiation.
Toute formation politique ouvertement déclarée, fasciste, hitlérienne ou nazie, est absolument étrangère à notre bord.
En tout cas, l’aspect sérieux de l’opération Homo Aquaticus est en partie accrédité par l’intérêt que les gouvernements portent aux questions sous-marines. En 1961, écrivant au . Si nous effleurons cette déplaisante question politique, c’est parce qu’elle revêt soudain un caractère fantastique assez inattendu, qui surgit au-dessus de l’habituel fatras. Incapables de participer à la grande aventure cosmique qui s’annonce, ils ont voulu affirmer leur présence. Il s’agit de créer un homme nouveau – l’Homo Aquaticus – artificiellement apparenté aux poissons et capable, comme eux, de vivre dans le milieu marin. Brutalement exprimé, si invraisemblable que cela puisse paraître, les Chevaliers de Poséidon veulent devenir des poissons et constituer un Empire sous-marin. De prime abord, un pareil projet, même étalé sur des millénaires, semble chimérique, pour ne pas dire démentiel. La mutation prévue pour l’Homo Aquaticus vise à le faire nager, respirer, se nourrir et procréer exactement comme les poissons, et sans le secours de scaphandres. Ce projet, très sérieux, n’appartient pas en propre aux anciens nazis. Ils l’ont emprunté à des organismes officiels absolument étrangers à leur idéologie politique. Il est vrai que même si les Chevaliers de Poséidon ont eu l’idée les premiers, ils n’avaient pas la possibilité de l’exprimer publiquement.

Homo aquaticus
De nombreuses expériences furent menées sur l’être humain par le Troisième Reich.

En tout cas, l’aspect sérieux de l’opération Homo Aquaticus est en partie accrédité par l’intérêt que les gouvernements portent aux questions sous-marines. En 1961, écrivant au président du Sénat américain, le Président Kennedy s’exprimait ainsi : La connaissance des océans est plus que de la simple curiosité. Notre survivance même en dépend peut-être. Au deuxième Congrès Mondial Subaquatique qui se tint à Londres en octobre 1962, sir Wavelle Wakefield, membre du Parlement, a repris l’idée d’un projet qui avait mystérieusement échoué en 1960. A cette époque, des plongeurs français et l’Anglais Oscar Gugen, vice-président de la Confédération Mondiale des Activités Subaquatiques (CMAS), voulaient prendre place comme passagers à bord d’un transatlantique effectuant la traversée Le Havre-New York. Arrivés au milieu de l’Océan, ces hommes devaient prier le commandant de réduire la vitesse, puis, solennellement, ils auraient immergé un grand drapeau bleu foncé marqué aux initiales CMAS, en déclarant qu’ils prenaient possession du fond des mers au nom de leur groupement. Il devenait alors obligatoire pour le commandant de faire un constat de l’incident sur son registre de bord, ce qui, dans l’immédiat, n’avait aucune répercussion, mais pouvait acquérir plus tard, en droit international, une importance encore imprévisible. Or, ce projet ne fut pas mis à exécution pour des raisons mal définies, et certains y voient maintenant une manoeuvre des Chevaliers de Poséidon peu enclins à se laisser devancer dans cette entreprise. Quant à l’opération Homo Aquaticus, elle fut rendue publique au cours du Congrès d’octobre 1962 par le commandant Cousteau qui avait déjà expérimenté sur les côtes méditerranéennes un système de stations sous-marines.
L’opération Homo Aquaticus consiste dans l’étude de la possibilité, pour l’homme, de s’intégrer définitivement au milieu marin. En bref, le commandant Cousteau, représentant officiel de groupements apolitiques et agréés par le gouvernement français, préconisait de remplir la cavité thoracique des plongeurs avec une matière plastique et de remplacer le complexe poumons-coeur par un système pseudo-branchial auquel seraient branchées les veines et les artères. Ainsi, l’homme ne pourrait plus vivre à l’air libre, mais aurait les fonctions respiratoires des poissons en attendant d’acquérir, sur le plan morphologique, un hydrodynamisme défini par le milieu marin. On nous a certifié qu’en 1962 des hommes-grenouilles allemands et japonais avaient subi volontairement des interventions chirurgicales. Nous pouvons rappeler à ce propos les expériences chirurgicales réalisées en 1937-1938, au laboratoire de Physiologie de Berlin, sur des SS taillés en athlètes qui avaient accepté de se faire castrer et de subir des interventions sur le coeur, les glandes et le cerveau, dans le seul but d’études scientifiques, pour préparer l’avènement de l’Aryen nouveau. Un grand nombre de ces opérations eurent des issues mortelles. Les documents et le dossier photographique de ces expériences sont la propriété du professeur Lecerf, l’éminent expert graphologue de l’Isle-sur-Tarn. La mutation artificielle qui annoncerait l’ère de l’Homo Aquaticus apparaît pourtant très improbable, sinon impossible dans l’absolu, mais elle entraînera très certainement une révolution dans la plongée sous-marine ; en particulier, elle conduira à une plus longue immersion. Automatiquement, ce progrès sera utilisé à des fins militaires. Il entrerait dans les vues des Chevaliers de Poséidon de créer une véritable cité sous la mer, pratiquement invulnérable, d’où ils pourraient lancer des raids et contrôler de vastes espaces marins. S’ils parvenaient un jour à couler un sous-marin atomique russe, américain ou français – ce qui n’est pas exclu de leur programme – ils auraient alors à leur disposition, et pour un temps pratiquement illimité (5 000 ans), une centrale capable d’alimenter toute leur cité.
On distingue mal encore ce qu’il y a d’hypothétique et de réalisable dans ce projet, mais on ne saurait le classer a priori dans l’impossible, attendu qu’il correspond, point par point, au problème de la colonisation des planètes et principalement de la Lune. L’informateur, de qui nous tenons ces révélations, laisse paraître son pessimisme : Cette épopée sous-marine que nous sommes contraints de vivre est malgré tout une véritable évasion valable. Il est certain que nombre d’entre nous accepteraient de faire plastifier leur cage thoracique, par solution de désespoir ou par défit. En fait, nous n’avons plus d’ambitions politiques et beaucoup pensent que notre défaite de 1945 est irrémédiable. Si vous voulez une image historique, je vous dirai que cette fois, Charles Martel a été vaincu à Poitiers. Il n’y a guère d’espoir et nous le savons. Cependant, nous possédons une arme décisive et nulle puissance humaine ne peut y faire échec. Nous mourrons avec le reste des hommes. Cette arme irrésistible sortira de la mer. On peut rapprocher cette menace de deux faits connus : 1° Les services français de renseignements pensent qu’une puissance (qui n’est ni l’U.R.S.S. ni les U.S.A.) possède actuellement une arme secrète supérieure à l’arme atomique. 2° Les Allemands, en 1940, avaient mis au point une arme bactériologique d’une virulence telle qu’Adolf Hitler l’avait déclarée inutilisable. Les Français possédaient eux aussi des obus à virus qui, éventuellement, pouvaient être employés dans une guerre bactériologique. Ni les Allemands ni les Français n’engagèrent les hostilités sur ce terrain, fort heureusement, mais il se produisit un événement extraordinaire dont le public n’eut pas connaissance.
Vers mars 1940, les Français firent prisonnier – assez aisément du reste – un commando allemand dont chaque homme portait sur la bouche et sur le nez une sorte de masque de ouate imbibé d’une solution à base de sulfate de cuivre. Aussitôt, les masques à gaz français furent pourvus d’un tampon additionnel au sulfate de cuivre, de manière à établir une protection identique à celle des Allemands contre un gaz qu’on ne connaissait pas mais qu’on avait tout lieu de croire inopérant dans ces conditions. Le résultat fut sensationnel : en quelques jours, les masques à gaz de l’armée française étaient inutilisables, leurs capsules filtrantes ayant été détruites par le sulfate de cuivre. Ce n’était là qu’un épisode de la guerre psychologique. Toutefois, une arme bactériologique non mortelle, mais frappant de parésie durant plusieurs semaines, avait été inventée par les chimistes d’outre-Rhin. Les bouillons de culture existeraient encore, avec d’autres armes bactériologiques plus terribles, dans une usine souterraine dont les murs sont tapissés de plomb, à Spala et à Kouweka en Pologne. L’usine est engloutie sous plusieurs mètres d’eau dans les fortifications du blockhaus Hermann Goering. Ces révélations ont été publiées par le journal communiste polonais Trybuna Ludu, d’après les déclarations d’un ingénieur qui a transmis aux autorités le plan détaillé des souterrains inondés en 1945 lors de la retraite allemande. On pense qu’un échantillonnage de virus est entre les mains de l’Ordre Teutonique Sous-Marin. Un authentique nazi a fait la déclaration suivante : Un espion porteur de deux douzaines d’ampoules pourrait – si ce n’est déjà fait – se rendre en Russie Soviétique. Deux ampoules seraient brisées à Moscou, une à Stalingrad, une à Karkov, et 120 millions de Russes se trouveraient frappés de stupeur ou d’hystérie. Des milliards et des milliards de virus paralyseraient immédiatement la nation soviétique. Il ne s’agit pas de guerre microbienne. C’est mieux et plus facile (sic). Le métro, les wagons de chemins de fer, les places publiques, les cinémas, les stades, les fleuves, les brouillards, les vents saisonniers seraient les auxiliaires tout-puissants du contaminateur.

Ces virus ont été préférés aux microbes des maladies contagieuses parce que leur action est spontanée et localisée. Avec le prix d’une B.A. on peut paralyser le globe tout entier. Les fusées, rampes de lancement, avions stratosphériques, sont déjà dépassés. Un seul espion ferait le travail de 2 000 fusées. Cette déclaration a été faite en 1952, neuf ans avant l’apparition des psycho-drogues.
Depuis, il y a eu les expériences du Maryland, les assassinats de chercheurs de trésors à Ausse et à Rastenbourg.
Les trésors nazis enterrés sur l’ordre d’Adolf Hitler pour subventionner « le futur Grand Reich Allemand » se situent dans le Tyrol et en Prusse. Quiconque les recherche est assassiné par les SS gardiens des cachettes. , les événements raciaux du Katanga et du Mississippi, les meetings internationaux nazis de 1962 à Dead and Bury Hollow et à Narford en Angleterre. De nouvelles sociétés secrètes sont là.


Il y a 54 ans : les maisons sous la mer

L’expérience Précontinent 3 est le point d’orgue des expériences de maisons sous la mer menées par Jacques-Yves Cousteau et son équipe au début des années 60. A cette époque, Cousteau, qui a consacré 20 ans de sa vie à la pénétration du monde sous-marin, est au plus fort d’une action de visionnaire et de défricheur. La conquête spatiale bat son plein, les projets technologiques les plus fous germent dans les esprits d’ingénieurs audacieux. En 1962, porté par l’élan de sa soucoupe plongeante, Cousteau rêve à des villes sous-marines, à l’homme-Neptune, au « cybernaute », à « homo aquaticus » auquel on pourra un jour greffer des branchies. Lui et son équipe réalisent 3 expériences de maison sous la mer :

  • Précontinent 1 : Du 14 au 21 septembre 1962, au Frioul, près de Marseille, la première maison sous la mer, un gros cylindre lesté surnommé Diogène, est immergée à -10 mètres de profondeur et permet à deux hommes (Albert Falco, Claude Wesly ), pendant huit jours, d’y séjourner et d’effectuer des plongées quotidiennes à -25 mètres.
  • Précontinent 2 : Du 15 juin au 14 juillet 1963, sur le récif de Shab Rumi près de Port Soudan en mer Rouge. Une base sous-marine, constituée d’une maison centrale installée à -11 mètres, à proximité d’un hangar immergé pour garer et reconditionner la soucoupe plongeante, d’une seconde maison installée à -26 mètres, d’un garage pour le matériel annexe et de plusieurs abris à requins à -50 mètres le long du tombant, permet à 7 hommes (Claude Wesly, Raymond Vaissière, Pierre Guilbert, Pierre Vannoni, André Folco, Raymond Kientzy, André Portelatine), respirant un mélange gazeux constitué de 96 % d’hélium et de 4 % d’oxygène, de vivre un mois d’une authentique vie d’océanaute.
  • Précontinent 3 : Du 17 septembre au 17 octobre 1965, au large de Saint-Jean-Cap-Ferrat, 6 hommes (André Laban, Philippe Cousteau, Christian Bonnici, Yves Omer, Raymond Coll, Jacques Rollet) vivent dans une maison sphérique à – 100 mètres, respirent un mélange gazeux constitué de 98 % d’hélium et de 2 % d’oxygène, et travaillent quotidiennement à -120 mètres sur une tête de puits factice.

Ces expériences constituent un feuilleton ambitieux et lyrique de l’exploration des profondeurs, où les ingénieurs mettaient en acte les fictions de Jules Verne. Jacques-Yves Cousteau, génial rassembleur et catalyseur d’énergie, avait su rassembler autour de lui une équipe de pionniers astucieux et passionnés qui carburait au rêve. Bien avant de devenir les pionniers de l’écologie et de la protection des océans, cette équipe a fait faire des bonds fantastiques en matière de techniques et de matériels de plongée, de sous-marins d’exploration, de caméras étanches, d’éclairages amphibies, de télévision immergée, de téléphonie subaquatique, avancées techniques qui ont précipité l’archéologie sous-marine, la spéléologie subaquatique, fait progresser de manière irréversible la médecine hyperbare, l’océanographie, le cinéma, la photographie et la télévision sous la mer.

 


 

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