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Cinéma:un film a voir absolument :Vaincre ou mourir

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Ne rêvons pas, l’industrie du cinéma est sous contrôle, comme tous les média.
Si les média nous parlent de quelque chose, c’est que ceux qui les dirigent veulent d’une manière ou d’une autre nous focaliser sur le sujet.
J’ai un peu hésité à faire cette petite publication, mais je pense qu’elle est nécessaire.
« Vaincre ou mourir » est un film français réalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez, sorti récemment. Le long-métrage s’intéresse aux Guerres de Vendée par le prisme de François-Athanase Charette de La Contrie, dit « Charette ».
Si l’on peut se réjouir qu’un film sorte enfin sur ce sujet trop souvent occulté, pour ne pas dire tabou, nous pouvons tout de même nous poser certaines questions.
Tout d’abord, rappelons que la Révolution est carrément satanique, et surtout anticatholique.
Et qu’il y a eu réellement des massacres de la population française, notamment en Vendée mais aussi ailleurs dans plusieurs régions de France.
Les abominations les plus inimaginables ont eu lieu et il serait presque impossible d’en dresser une liste exhaustive.
Ceci dit, il faut rappeler que parmi la haute aristocratie, il y eut aussi des complicités avec les révolutionnaires et artisans du Nouvel Ordre. Ce fut aussi le cas au sein de l’église catholique bien malheureusement. Je reviens sur ce sujet très sensible de la trahison de certaines élites dans un prochain ouvrage.
D’abord, le scénario est de Vincent Mottez d’après le spectacle du Puy du Fou, Le Dernier Panache, et de Nicolas de Villiers (né en 1979) chef d’entreprise, et fils de Philippe de Villiers, qui préside l’Association pour la mise en valeur du château et du Pays du Puy-du-Fou depuis 2004 et, depuis 2012, le Grand Parc du Puy du Fou, devenu Puy du Fou France en 2021.
Au niveau de la production en plus de la Société de production Puy du Fou Films, on peut être surpris de trouver StudioCanal (anciennement Le Studio Canal+) une société française de coproduction, d’acquisition et de distribution de productions audiovisuelles, filiale du Groupe Canal+, active en France, au Royaume-Uni et Allemagne, ainsi qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Le groupe Canal+ est un groupe audiovisuel constitué à partir de la chaîne Canal+ et il s’agit d’une filiale de la holding Vivendi. Yannick Bolloré (né en 1980) le fils de Vincent Bolloré est actuellement président-directeur général d’Havas, et président du conseil de surveillance de Vivendi.
Yannick Bolloré s’est marié avec Chloé Bouygues, nièce de Martin Bouygues, et il est par ailleurs membre du club d’influence Le Siècle, Young Global Leader au World Economic Forum (depuis 2008), Menorah d’or du B’nai Brith.
Pour le distributeur il s’agit de Saje distribution.
« Pour ses premiers pas au cinéma, le Puy du Fou a choisi de faire revivre la figure flamboyante du «roi de Vendée» dans un film qui s’efforce de conjuguer la rigueur historique au souffle de l’épopée » peut-on lire dans le Figaro un journal quotidien fondé en 1826, sous le règne de Charles X.
Or, il se trouve que Laurence de Charette de La Contrie, est une journaliste, éditorialiste qui est depuis 2022, directrice adjointe de la rédaction du Figaro.
Vous me direz que c’est une coïncidence…
Par ailleurs, Laurence de Charrette est la fille d’Hervé de Charette, Ministre des affaires étrangères (de 1995 à 1997) sous Jacques Chirac.
Hervé de Charette, né Hervé Marie-Joseph de Charette de La Contrie (né en 1938) fut trois fois ministre. D’abord Ministre délégué à la Fonction publique et au Plan (de 1986 à 1988) et Ministre du Logement (de 1993 à 1995) sous François Mitterrand, il devint donc Ministre des Affaires étrangères sous Chirac.
Hervé de Charette fut maire de Saint-Florent-le-Vieil (de 1989 à 2014), et député du Maine-et-Loire (entre 1988 et 2012).
Fils du baron de Charette de La Contrie (1906-1983) et de sa première épouse Jeanne Girauld de Nolhac (1908-1954), Hervé de Charette descend du roi Charles X par le duc de Berry, de l’académicien Pierre Girauld de Nolhac et de Louis Marin Charette de La Contrie, le frère du général vendéen François Athanase Charette de La Contrie.
Il est aussi président de l’Institut français de finance islamique, créé en 2009.
L’Institut Français de Finance Islamique a pour vocation de promouvoir et accompagner l’essor de la finance islamique, en France et dans le monde, de faire de Paris l’une des places financières les plus ouvertes à cette industrie, par son dynamisme et sa capacité d’innovation et de mobiliser le potentiel financier des investisseurs islamiques en faveur des entreprises et des collectivités territoriales françaises.
Voilà qui n’est pas très catholique, me direz-vous…
Continuons.
François Athanase Charette de La Contrie (1763-1796) fut donc un militaire français et un célèbre général de la guerre de Vendée.
Il est notable que certains auteurs ont parlé d’une initiation de Charette à la franc-maçonnerie.
D’après Émile Boutin, Charette fut élevé au grade de « chevalier Kadosh ». Avec Pierre Fréor, Michel Lopez et Dominique Pierrelée, Émile Boutin créa en 1981, la Société des Historiens du Pays de Retz dont il fut président.
En plus d’Émile Boutin, les historiens Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau désignent également Charette comme franc-maçon. (Voir Jean-Joël Brégeon et Gérard Guicheteau, Nouvelle histoire des guerres de Vendée, Paris, Perrin, 2017, ISBN 978-2-262-04417-6. p. 101).
Voilà qui fait trois auteurs, spécialisés en histoire, qui disent que François Athanase Charette de La Contrie fut un initié franc-maçon.
Après sa victoire à la deuxième bataille de Pornic, en mars 1793, Charette s’adressa aux membres du comité de Machecoul en les qualifiant de « Frères et amis » et il rendit compte de cette victoire « avec le concours de l’Être suprême », faisant ainsi référence à ce culte déiste qui se développa pendant la Révolution, et auxquels les « droits de l’homme » sont adressés. (Voir à ce sujet le préambule des droits de l’homme sur le site du conseil constitutionnel).
Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, un compagnon d’armes de Charette qui écrivit ses mémoires (rédigées entre 1796 et 1798) apporte une vision plus nuancée :
« On a dit de M. Charette beaucoup de bien et beaucoup de mal ; ses partisans et ses ennemis ont également outré dans leurs rapports. On ne peut pas avancer qu’il fut un grand homme, mais il serait injuste de nier que dans sa disposition il montra quelques qualités remarquables ». Il ne lui reconnait pas des talents militaires supérieurs, surtout dans les premiers temps de la guerre, mais indique qu’il parvint à imposer une autorité « à laquelle chacun était tellement soumis que le plus entêté n’osait jamais répliquer ».
Il met en avant les bons traitements faits aux prisonniers dans les premiers mois de la guerre et justifie les représailles en raison des massacres commis par les républicains. Cependant, il estime que « ce qu’on ne peut lui pardonner, […] ce sont les assassinats qu’il souffrit et souvent même qu’il ordonna », pendant la paix de 1795, « sur la personne des républicains qui s’étaient fiés à sa loyauté ».
Voilà, cette petite publication vise simplement à se poser quelques questions, au-delà du fait que ce film a tout de même le mérite de traiter du sujet de la Révolution et des massacres des populations françaises en Vendée.
Voir la bande annonce :
Ceci étant dit, j’invite vraiment tout le monde à étudier l’histoire au-delà des films et des vidéos qui sont diffusés, et de faire de vraies recherches historiques.
Vous verrez que les choses sont souvent plus complexes qu’on ne peut l’imaginer au début.
Une chose est certaine, ceux qui dirigent sont très habiles pour se faire passer pour des sauveurs et des bienfaiteurs de l’humanité, allant jusqu’à se faire aduler par les peuples qu’ils oppriment.
Que le bon Dieu nous aide en ces temps très troublés où le mensonge est roi.

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